« Walkabout »: un rite d’initiation à la vie et aux espaces dans le bush australien/an Initiation Rite to Life and Spaces in the Australian Bush

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Affiche du fim

« Walkabout » (La randonnée) is a film by Nicolas Roeg in 1971. Its screenplay was written by Edward Bond from the novel by James Vance Marshall, published in 1959. The film contrasts the wide open spaces of the Australian bush to urban areas of western cities. This contrast of spaces allows the filmmaker to oppose two lifestyles which are radically different. On one side, the western lifestyle makes it difficult for the children transition to adulthood and can push adults to choose death. On the other side, the lifestyle of Australian Aborigens where young men are obliged to follow initiation rites to adulthood and learn to live alone in apparently hostile areas..

« Walkabout » (La randonnée) est un film de Nicolas Roeg de 1971. Son scénario a été écrit par Edward Bond à partir du roman de James Vance Marshall, paru en 1959. Ce film oppose les grands espaces du bush australien aux espaces urbains des villes occidentales. Cette opposition des espaces permet au cinéaste d’opposer deux modes de vie, radicalement différents : le mode de vie occidental qui rend difficile pour les enfants le passage à l’âge adulte et peut pousser des adultes à choisir la mort, et le mode de vie des aborigènes australiens où les jeunes hommes sont obligés de suivre des rites initiatiques pour atteindre l’âge adulte et apprendre à vivre seuls dans des espaces hostiles en apparence.

English Français Reference

English

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Français
« Walkabout » raconte l’histoire d’une jeune adolescente Mary, et son petit frère Peter qui se retrouvent seuls dans le désert australien après le suicide de leur père qui met fin à ses jours en brûlant sa voiture. Cet homme, géologue, tente d’abord de tuer ses enfants, puis, poussé par un profond désespoir, il met le feu à son véhicule et meurt dans les flammes. On peut lire ces premiers instants du film comme une critique de l’absurdité du mode de vie occidental et urbain où des individus ne savent plus où ils se trouvent, et sont poussés, malgré toutes les apparences de la réussite professionnelle et du bonheur personnel, à choisir leur mort contre leur vie.
Après avoir échappé à la mort, les deux jeunes se retrouvent à errer dans le bush australien, cet univers dont ils ignorent tout. Les deux jeunes occidentaux ne savent ni chasser ni trouver l’eau qui se trouve dans le sable. Alors qu’ils sont totalement perdus et sur le point de mourir de soif et de faim, un jeune aborigène australien apparaît devant eux, seul. Celui-ci, qui a 16 ans, est en période d’errance initiatique rituelle, baptisée « Walkabout« . Durant cette épreuve qui dure des mois, le jeune aborigène doit se débrouiller seul dans le désert pour montrer qu’il sort de l’enfance et devient adulte.

Le jeune aborigène montre le chemin aux deux jeunes occidentaux

Le jeune aborigène montre le chemin aux deux jeunes occidentaux

La confrontation de ces trois personnages montre à la fois une rencontre de deux cultures très différentes et la naissance d’une amitié, et, parfois, l’émergence du sentiment amoureux entre la jeune fille et le jeune aborigène. Même s’ils ne peuvent parler la même langue, ces trois jeunes parviennent à se comprendre, parce qu’ils sont liés par le même instant de survie dans un milieu hostile mais qu’il faut apprendre à connaître pour affirmer son passage à l’âge d’adulte.
Le jeune aborigène fait ainsi découvrir aux deux blancs la chasse au javelot de kangourous et de divers reptiles, qui leur permet de manger. Il leur fait aussi découvrir comment trouver de l’eau dans le sable. Il les conduit à des points d’eau dont il connaît la localisation sans avoir besoin de carte.

Le jeune aborigène explique sa peinture pariétale du pays du rêve

Le jeune aborigène explique sa peinture pariétale du temps du rêve

Le jeune aborigène dessine une peinture pariétale en parlant du temps du rêve qui est l’un des mythes fondateurs de la création du monde pour les aborigènes. Peu à peu, cette histoire permet aux deux jeunes occidentaux de se défaire de certains de leurs a priori culturels vis-à-vis des populations aborigènes, qui ont longtemps primé dans la population blanche australienne.

Le film de Nicolas Roeg est à la fois troublant, inquiétant, mais aussi plein d’humanisme. Il montre et oppose les espaces urbains des grandes villes occidentales du littoral australien et les immensités des espaces désertiques du centre du continent  colonisé par l’empire britannique.

Un scientifique occidental plante le drapeau australien au milieu du désert

Un scientifique occidental plante le drapeau australien au milieu du désert

Pour rappeler ce fait historique, le réalisateur introduit une séquence où l’un des membres d’un groupe de scientifiques occidentaux,  plante le drapeau australien en plein milieu d’un désert où ils font des relevés météorologiques.

Ce film, dont la musique est signé John Barry, a fait partie de la Sélection officielle du Festival de Cannes en 1971.

Reference/Référence

  • Work Title/Titre de l’œuvre: Walkabout (La randonnée)
  • Author/Auteur : James Vance Marshall/N. Roeg
  • Year/Année : 1959/1971
  • Field/Domaine : Literature, Cinema
  • Type : Adventure, drama
  • Edition/Production : Si Litvinoff
  • Language/Langue : English
  • Geographical location/localisation géographique : #Australie
  • Remarks/Notes:
    • Machinery/Dispositif : opposition between urban and desertic spaces
    • Location in work/localisation dans l’œuvre :
    • Geographical location/localisation géographique : Australie
    • Remarks/Notes :

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