With the opening today of the World Football in Brazil, the sports news offers an opportunity to discuss a world famous movie: Brazil, a film made in 1985 by Terry Gilliam. Brazil has been seared on the kind of anticipation films, himself taking his legacy of previous genre films, including Monty Python’s The Meaning of Life by the same director Terry Gilliam or Metropolis by Fritz Lang or 1984 adapted from novel by George Orwell. It’s not easy to find the link between the title of the film and the country of the same name, but it has nothing to do with football.
Avec l’ouverture aujourd’hui du Mondial de Football au Brésil, l’actualité sportive offre l’occasion d’évoquer un film mondialement connu : Brazil, un film réalisé en 1985 par Terry Gilliam. Brazil a marqué durablement le genre des films d’anticipation, lui-même assumant son héritage de films antérieurs du genre, notamment Monty Python : Le Sens de la vie du même réalisateur Terry Gilliam ou encore Metropolis de Fritz Lang ou 1984 adapté du roman de George Orwell. Il n’est pas facile de découvrir le lien entre le titre du film et le pays du même nom, mais cela n’a rien à voir avec le football.
English
Sorry, no translation yet. Ready to give a hand ? Anyway, give a look to this automatic Google translation to get an idea of the content.
Français
Brazil est un film « baroque, post-moderne, néo-expressionniste« . Le film « décrit un univers sombre, oppressant et fourmillant de détails, que l’on retrouve dans d’autres œuvres du réalisateur » tels que Bandits, bandits (Time Bandits), Jabberwocky ou encore L’Armée des douze singes (Twelve Monkeys) (Source : Wikipedia).
Brazil raconte l’histoire de Sam Lowry, un bureaucrate d’un monde rétro-futuriste totalitaire, qui essaye de corriger une erreur administrative, et qui va lui-même devenir un ennemi de l’État.
Sam Lowry se contente de son travail et de sa petite vie tranquille tout en s’échappant en rêve dans un monde de héros romantiques. Son existence satisfaite, mais solitaire, est compliquée par l’arrestation brutale d’un certain Archibald Buttle, en raison d’une erreur administrative.
Il tente de réparer cette injustice et doit lutter contre un système extrêmement contrôlé qui le considère de plus en plus comme un dissident. (Source : Wikipedia).
Ce système est mis en scène notamment à travers une fourmilière de personnels soumis et uniformisés travaillant dans des bureaux de type « open space », où la hiérarchie voit tout et exerce en permanence son pouvoir de contrôle et de sanction. Sam Lowry travaille sur des machines qui ressemblent à de grands ordinateurs, avec des écrans reliés par de gros tuyaux, et prêts à s’emballer lors de la survenue d’un insecte…à l’origine de l’erreur administrative. A plusieurs reprises au cours du film, plane l’univers absurde, froid et angoissant des systèmes bureaucratiques et inhumains de Franz Kafka, et de leur mise en scène au cinéma par Orson Welles ou encore par Steven Soderbergh.
Contrairement à ce que son titre laisse supposer, le film ne montre pas de lien direct et explicite avec le Brésil, mais plutôt avec le texte de la chanson Brazil (Ary Barroso) qui inonde continuellement ce film de variations orchestrales (Michael Kamen).
Il s’agirait également du pays de provenance de l’insecte brouillant les pistes entre Buttle et Tuttle au début du film. En effet, l’idée originale de la séquence d’ouverture consistait à suivre le vol d’un insecte à partir d’une forêt brésilienne rasée par d’énormes scies mécaniques, avant de finir écrasé sur le mur d’un bureau du Ministère de l’Information (M.O.I.), entraînant la réaction en chaîne kafkaïenne. Cette scène compliquée est l’une de celles que Gilliam a dû abandonner afin de respecter son budget (Source : Wikipedia).
Brazil a reçu trois LAFCA Awards : meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario original. Brazil avait été nominé aux Oscars du cinéma en 1986 dans les catégories du Meilleur scénario original et de Meilleure direction artistique. En septembre 2011, Time Out London a publié un classement des 100 des meilleurs films de comédie, dans lequel Brazil se trouve en 98e position.
Pingback: How I Didn’t Burn Out – Oceanic Soup