In Enemy of the State, Tony Scott addresses the topic of spying and global watch of citizens by US security forces when they are suspected to represent a threat to internal security. This is a recent film version of a classic theme, that George Orwell had already taken as the central subject of his book « 1984« , written in … 1948 (but published in 1949) and adapted several times for the cinema. The theme of general watch is combined in the movie with the state conspiracy theme, whose is very present on the Internet and rely on the fantastic diffusion capacity of rumors on the Web. Today, with the not always controlled rise in civil domain of devices for observation and recording that can be visual (drones, CCTV), sound related, geographical (location of mobile phones and individuals with the risk of digital identity theft) we could ask which of reality and movie fiction is ahead.
Dans Ennemi d’Etat, Tony Scott met en scène le thème de l’espionnage et de la surveillance généralisée par les forces de sécurité des Etats-Unis des citoyens dès lors que ceux-ci représentent une menace pour la sécurité intérieure. C’est une version cinématographique récente d’un thème classique, que George Orwell avait déjà pris comme sujet central de son ouvrage « 1984« , écrit en … 1948 (et publié en 1949) et qui fut filmé en de nombreuses versions. Le thème de la surveillance généralisée rejoint celui du complot d’Etat, dont les thèses alimentent de nombreux sites sur Internet et s’appuient sur la formidable caisse d’écho et capacité de diffusion des rumeurs du Web. Aujourd’hui, avec l’essor dans le domaine civil (et pas toujours contrôlé), des dispositifs d’observation et d’enregistrement visuels (drones, vidéosurveillance), sonores, géographiques (géolocalisation des téléphones mobiles des individus et de leurs identités numériques, parfois à leur insu), on est en droit de se demander qui de la réalité et de la fiction cinématographique devance l’autre.
English.
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Le film de Tony Scott raconte l’histoire de R.C. Dean, un avocat, joué par Will Smith, qui a toujours cherché à combattre les milieux mafieux. Il rencontre fortuitement un ami d’enfance, témoin involontaire du meurtre d’un personnage politique. Dean se retrouve ainsi, malgré lui, plongé dans une affaire d’Etat dont il va devenir la principale cible.
Les services de sécurité intérieure vont tout mettre en œuvre pour le retrouver, l’identifier et, s’il le faut, le faire disparaître puisqu’il est détenteur sans le savoir d’enregistrements compromettants du meurtre d’un député commis par Thomas Reynolds, le directeur de la NSA, National Security Agency, une organisation gouvernementale américaine qui existe réellement aux Etats-Unis.La NSA, créée en 1952, ne fut officiellement reconnue qu’en 1957, ce qui lui valut parmi ses surnoms, pour reprendre son acronyme, celui de « No Such Agency » (« une telle agence n’existe pas »). Aujourd’hui, cette agence reste particulièrement secrète… même si elle compte 38 000 personnes.
Parmi les moyens de surveillance et d’observation mis en œuvre dans le film par la NSA, tous les dispositifs sont permis : écoutes téléphoniques, géolocalisation des téléphones mobiles, surveillance par satellite à très haute résolution, y compris des capteurs thermiques, etc. Ce débordement de hautes technologies, qui est peut-être une réalité,vise à donner l’impression aux spectateurs que nous sommes tous surveillés, ou susceptibles de l’être à tout moment, à notre insu.
Dans une autre scène, on peut voir Will Smith être observé et reconnu dans sa voiture depuis un système d’imagerie aéroporté, avec un très niveau de résolution de l’image, qui semble relever davantage de l’observation depuis le haut d’un lampadaire ou d’un premier étage d’immeuble… plutôt que depuis un satellite.
On peut lire sur Wikipedia que « la scène à Mt. Vernon Square où Dean et Regina King sont écoutés à distance en place publique semble être un évident clin d’œil à Conversation secrète de Francis Ford Coppola ». Dans ce film, réalisé en 1974 où Gene Hackman y tient déjà un personnage très proche de celui qu’il joue dans Ennemi d’Etat, on peut remarquer plusieurs allusions au film de Coppola, que ce soit des photos ou des scènes presque identiques. Le « recyclage » étant à la mode, il n’y avait aucune raison que le cinéma américain, même celui inspiré du Nouvel Hollywood, s’en prive. Les emprunts d’Ennemi d’Etat à Conversation secrète vont jusqu’à l’affiche des films dont celle de la plus ancienne aurait pu être (presque) prise pour celle du plus récent.
Le propos du film, qu’on retrouve sous la forme d’une formule située en bas à droite de l’affiche, est ainsi rédigé dans la version anglophone : « It’s not paranoïa if they’re really after you » qui laisse en suspens l’hypothèse de la surveillance.
Dans la version francophone de l’affiche, la traduction est beaucoup plus affirmative et ne laisse plus de place au doute « Ce n’est pas de la paranoïa nous sommes tous observés ».
Reference/Référence
- Work Title/Titre de l’œuvre: Enemy of the State/ Ennemi d’Etat (de l’Etat)
- Author/Auteur : Tony Scott
- Year/Année : 1998
- Field/Domaine : Cinema
- Type : Drama, Spying, Thriller
- Edition/Production : Touchstone Pictures
- Language/Langue : En
- Geographical location/localisation géographique : # Baltimore, # Los Angeles
- Remarks/Notes :
- Machinery/Dispositif : Aerial and satellite images, digitized maps, satellites of communications / Images aériennes et satellites, cartes numérisées, satellites de communications
- Location in work/localisation dans l’œuvre : None/ Sans objet
- Geographical location/localisation géographique :
- Remarks/Notes : Various images of aerial and satellite images with various resolution and zooming effects , real-time tracking of people using cellphones geolocalisation and thermography/Diverses images aériennes et satellite à différentes résolutions et avec des effets de zoom, suivi en temps réel d’individus par géolocalisation de téléphones mobiles et thermographie