Atanarjuat, the legend of fast runner is the first of a series of three Inuit films, called the trilogy « The fast runner« : Atarnajuat (2000), The journals of Knud Rasmussen (2006), Before Tomorrow (2009). This film evokes space and other aspects of Inuit culture through one of its legends. Atanarjuat is Canada’s first feature-length fiction film written, produced, directed, and acted by Inuit. This thriller, located in Igloolik, unfolds as a life-threatening struggle of love, jealousy, murder and revenge between powerful natural and supernatural characters.
Atanarjuat, la légende de l’homme rapide est le premier d’une série de trois films inuits, baptisée la trilogie « The fast runner » : Atarnajuat (2000), The journals of Knud Rasmussen (2006), Before Tomorrow (2009). Ce film évoque les espaces et certains aspects de la civilisation inuit à travers une de ses légendes. Atanarjuat est le premier long métrage canadien de fiction écrit, produit, réalisé et joué par des Inuits. Ce thriller, qui se déroule sur le site de Igloolik, est une lutte mortelle entre amour, jalousie, meurtre et vengeance entre de puissants personnages naturels et surnaturels.
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Atanarjuat se veut d’abord la mise en image d’une légende de la région d’Igloolit dont le film nous fait découvrir de superbes paysages d’immensités glaciaires mais qui connaissent des périodes de dégel partiel quelques semaines dans l’année.
Atanarjuat a été filmé avec une distribution constituée uniquement d’acteurs inuits et en langue inuktitut. Le film a été tourné à Igloolik, une petite communauté inuite du Nunavut, territoire nordique du Canada, qui se trouve sur une petite île du bassin Foxe, à proximité de la péninsule de Melville. Le nom « Igloolik » vient de l’expression inuktitut qui veut dire « Il y a des igloos ici« . Pour les réalisateurs l’objectif était « de ne pas imposer les conventions cinématographiques du Canada du sud à cette histoire si particulière, mais de laisser l’histoire façonner le processus cinématographique « à la manière » des Inuits. Pour cette raison, nous avons écrit notre script en respectant une authenticité culturelle. Nous avons d’abord enregistré huit anciens racontant des versions de la légende comme ils l’avaient eux-mêmes apprise oralement de leurs ancêtres. Puis une équipe de cinq écrivains a ensuite combiné ces récits en un seul qui fut rédigé en inuktitut et en anglais, en consultant les anciens pour s’assurer de l’exactitude culturelle et avec l’aide d’un consultant en histoire de Toronto, Anne Frank. Ce même processus bi-culturel et bilingue a continué à être utilisé dans les scripts du film du début à la fin ».
Au total, le film a nécessité environ 60 employés Inuits pour l’équipe de tournage et le personnel logistique. Les emplois Inuits et les dépenses faites à l’occasion du tournage du film ont permis d’injecter plus de 1,5 million de dollars dans l’économie locale d’Igloolik. Ce film s’est voulu la pierre angulaire d’une nouvelle industrie cinématographique du Nunavut et de l’emploi dans la région d’Igloolik. Des films comme Atanarjuat visent à constituer des opportunités économiques et culturels majeurs dont manque encore trop souvent le Nunavut, territoire des Inuits, dont le taux de chômage avoisine les 60% et le taux de suicide est environ dix fois plus important que le taux national du Canada.
Atanarjuat a été tourné sur écran large (16:9) Betacam numérique (NTSC), transféré sur film 35mm grâce à un processus de « mouvement fluide ». Un travail tout particulier a été fait sur la photographie du film donnant à celui-ci une qualité d’image rare. Le but d’Atanarjuat est de permettre au spectateur de se sentir à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur de l’igloo et de la peau des personnages par le sentiment d’une très grande proximité avec les acteurs Inuit, représentants d’une autre civilisation, et leur milieu de vie.
Atanarjuat a été co-produit grâce au programme « Aboriginal Filmmaking » de l’Office national du film du Canada (ONF). Fondé en 1996, ce programme fournit des fonds destinés à des cinéastes autochtones et constitue un engagement durable de l’ONF pour atteindre les communautés traditionnellement sous-représentées dans la production cinématographique canadienne.
Les habitations utilisées pendant le film sont tous des logements authentiques d’Inuits , fabriqués à partir de matériaux traditionnels naturels : blocs de glace, peaux d’animaux, rochers, pelouse subarctique et neige. L’un des igloos visibles dans le film est le qaggiq. Il s’agit d’un grand igloo cérémoniel dans lequel toute une communauté inuit peut se rassembler pour des célébrations, des chants et des danses au rythme du tambour ajaja.
Le site Internet du film présente l’un des dessins en perspective réalisés pour servir à la construction d’un des décors du film!
Le site internet du film propose une carte interactive qui permet de naviguer entre les divers lieux du parcours de la légende d’Atanarjuat par des segments numérotés correspondant aux divers épisodes de l’histoire par ordre chronologique.
Ce film a reçu de nombreuses récompenses dont six prix prestigieux :
– Sélection officielle du Canada – Oscar de la langue étrangère
– CTV Best of Award Fest (Next Fest Digital Festival Motion Picture en 2001)
– Prix Spécial du Jury et le Prix du Public (Festival international du nouveau Cinéma et des Nouveaux Médias de Montréal en 2001)
– Bourse du prix de la ville de Toronto pour le meilleur long métrage canadien (Toronto International Film Festival en 2001)
– Co-lauréat du Prix du meilleur réalisateur pour The Guardian Nouvelle (Edinburgh International Film Festival en 2001)
– Vainqueur de la Caméra d’or du meilleur premier long métrage (Festival International du Film de Cannes en 2001)
Pour prolonger la découvert des univers des civilisations Inuit, on peut se reporter au site Internet du Musée du Quai Branly qui a proposé entre septembre 2008 et janvier 2009 l’exposition « Upside Down. Les arctiques » dont l’affiche reprenait une carte des espaces de vie des populations Inuit dans le nord du Canada, en Alaska, le Groenland, dans le nord de la Russie et dans le nord de la péninsule finlandaise.
«L’environnement de l’exposition a été conçu par Doug Wheeler, artiste américain pionnier du mouvement « Light and Space ». La scénographie, signée Jean de Gastines, utilisait les courbes de la galerie (du musée) comme un parcours dans les paysages blancs, sans orthogonalité, du pôle nord.»
Pour avoir vu cette exposition (qui pouvait dérouter les visiteurs), celle-ci était passionnante et très riche tant par les objets matériels et cultuels présentés que par l’invitation à découvrir les espaces sonores et visuels où vivent les communautés Inuits.
- Work Title/Titre de l’œuvre : Atanarjuat, the legend of the fast runner
- Author/Auteur : Zacharias Kunuk
- Year/Année : 2000
- Field/Domaine : Cinema
- Type : Drama<
- Edition/Production : Programme « Aboriginal Filmmaking » de l’Office national du film du Canada
- Language/Langue : Inuktitut, English, FrenchFrench
- Geographical location/localisation géographique : #Igloolik, Canada
- Remarks/Notes : Le film a été entièrement tourné à Igloolik
- Machinery/Dispositif : Website map to show the race of main character of the film/Carte sur Internet pour montrer la course du personnage principal du film.
- >Location in work/localisation dans l’œuvre : None/ Sans objet
- Geographical location/localisation géographique : Igloolik
- Remarks/Notes :Various views of ice spaces and landscapes of region of Igloolik /Diverses vues des espaces glaciaires et des paysages de la région d’Iglooliks.