La carte manquante d’Astérix / The Asterix Missing Map

A l’occasion d’une polémique (restée très confidentielle) à propos de la carte du nouvel album d’Astérix Astérix et la Transitalique, on revient sur certains enjeux cartographiques de la célèbre BD. L’exemple d’Astérix en Corse nous montre comment une simple carte peut traduire la complexité d’un scénario combinant parodie de la singularité corse et légitimité de la lutte contre l’occupant. 

On the occasion of a (very confidential) controversy about a map in the new Astérix album Astérix et la Transitalique, we adress again some of the cartographic issues at stake in the famous series of comics. The example of Asterix in Corsica shows us how a simple map can reflect the complexity of a scenario combining parody of the Corsican singularity and legitimacy of the struggle against the occupier.

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Une disparition

Il y a huit ans, je consacrais un des premiers billets d'(e)space&fiction à l’emblématique carte située en frontispice des albums d’Astérix. J’y soulignais à la fois sa qualité graphique et son importance dans le dispositif fictionnel des albums. L’ absence de cette carte dans le dernier opus des aventures du gaulois, Astérix et la Transitalique, réalisées dorénavant par J.-Y. Ferri et D. Conrad, n’est pas complètement passée inaperçue. Un tweet la signale dès le 21 octobre :

Uderzo et Gosciny. Astérix. Dargaud

L’information est reprise la semaine d’après par Camille Allain, dans le journal 20 mn, qui s’interroge gravement sur la raison de cette disparition. Une responsable de Hachette, l’éditeur de l’album, lui explique : «Nous avons inséré une carte de l’Italie dans l’histoire. Nous jugions cela plus utile que de mettre une carte de la Gaule. C’est un parti pris éditorial». Hachette se justifie aussi en expliquant que dans Astérix en Corse, du temps de Goscinny et Uderzo, la fameuse carte de la Gaule avait déjà été remplacée par une carte de la Corse. La représentante d’Hachette aurait finalement conclu : «cette question n’a pas d’intérêt». 

Les réactions

De fait, la disparition de cette carte emblématique n’a guère ému les foules. A part 20 mn, la presse ne s’en est pas fait l’écho. Et les réseaux sociaux ne se sont pas embrasés. Seules certaines sphères bien spécifiques de l’Internet ont repris l’information du quotidien gratuit: le forum jeuxvideo.com d’une part et de l’autre les sites Français de souche et RT (ancien Russia Today), le site financé par l’État russe, ces deux derniers étant les chambres d’échos bien connues des thèses de l’extrême droite et des groupes identitaires. Déjà les commentateurs à l’article de 20 mn, après les habituels débats sur la baisse de qualité des albums, sont quelques uns à voir dans la disparition de la carte un signe de la pensée « politiquement correcte » dominante, qui s’ingénierait à nier l’esprit de résistance gaulois contre un envahisseur dont on comprend qu’il n’est à leurs yeux pas vraiment romain. Sur RT, c’est plus explicite. Les commentaires anti-migrants et xénophobes dominent. L’absence de la carte serait un nouveau symbole de la capitulation française devant le déferlement migratoire. Ces délires racistes et identitaires aux relents antisémites sont d’autant plus obscènes qu’ils oublient, ou font semblant d’oublier, que Uderzo comme Goscinny étaient tous deux fils d’immigrés, italiens pour Uderzo, juifs ukrainiens et polonais pour Goscinny. Comme le rappelle Nicolas Rouvière [1], le premier fut victime du climat d’italophobie et de racisme anti-immigrés des années trente. Le second eut une enfance très cosmopolite entre l’Argentine, les États-Unis et la France, et une partie de sa famille mourut en déportation dans les camps français et nazis durant la deuxième guerre mondiale, ce que rappelait l’exposition visible au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris et confirme sa page Wikipedia. Ce n’est pas la première fois que les irréductibles gaulois sont arraisonnés pour une cause politique. Depuis la création de la série en 1959, de nombreuses récupérations gaullistes, nationalistes ou xénophobes ont été tentées, et comme on le lira ici, Uderzo et Goscinny les ont toujours disqualifiées, souvent en référence à leur histoire personnelle. Ainsi Goscinny disait en 1968:

« Dans Astérix, je fais la parodie du nationalisme et du chauvinisme. Jamais, jamais Astérix n’est nationaliste, D’ailleurs il ne peut pas l’être, du fait que je ne le suis pas. Moi, j’ai vécu beaucoup à l’étranger. Je sais très bien ce que c’est que les pays étrangers, être un étranger qui habite quelque part. Quand je dis : « ils sont fous ces romains, c’est quand même absurde de penser que je croie qu’ils sont fous ces romains. » .

Si elle n’est ni chauvine ni nationaliste, Astérix reste une bande dessinée très profondément française par ses personnages, son cadre, son esprit et ses thèmes. Cela ne l’empêche pas d’être aussi universelle, comme en témoigne son succès mondial. Peut-être son ancrage dans une culture nationale favorise-t-il cette universalité ? La carte de la Gaule/France située en frontispice des albums est donc beaucoup plus qu’un décor. Elle exprime le lien particulier de la BD à l’espace, la société, la culture et l’histoire françaises. Le choix de la supprimer révèle une certaine légèreté de l’éditeur, qui ne semble pas mesurer l’importance qu’a pris cette carte dans l’imaginaire du lecteur, ce que relèvent plusieurs commentateurs des sites de 20 mn ou de jeuvidéo.com. Astérix a acquis en presque 60 ans une dimension patrimoniale. Le nouvel album est souvent acheté systématiquement aux enfants par les parents ou les grand-parents, indépendamment de sa qualité, de son thème, de son contenu ou même de ses auteurs, qu’il s’agisse d’Uderzo seul après la mort de Goscinny ou de ceux qui ont pris le relais d’Uderzo. Les enjeux financiers colossaux expliquent aussi cette nécessaire continuité. Les 5 millions d’exemplaires d’Astérix et la Transitalique, dont 2 millions pour le marché français, en font le plus gros tirage de l’édition française en 2017. Une part des revenus de l’album va possiblement servir à financer des œuvres plus neuves et plus difficiles. L’éditeur doit donc à la fois respecter l’héritage des pères créateurs et adapter l’œuvre aux jeunes générations en laissant les nouveaux auteurs innover dans le détail. Remplacer la carte de la Gaule en frontispice par une banale carte de l’Italie placée au cœur de la narration montre une ignorance du rôle symbolique de cette carte là, et une méconnaissance plus générale du rôle des cartes dans les récits, qui semblent pour l’éditeur toutes substituables, pourvu qu »il y en ait une dans l’album. Une fois éliminée la piste identitaire et nationaliste, il faut donc creuser le lien qui lie Astérix et la France, et qui détermine l’usage de la carte dans la BD.

Astérix en Corse

De ce point de vue, le précédent de Astérix en Corse invoqué  par Hachette pour justifier l’absence de la carte dans le dernier opus et repris par certains commentateurs ne tient pas une seconde. Le remplacement dans cet album de la carte habituelle par celle reproduite ci-dessous répond à une analyse réfléchie de la part de Goscinny et Uderzo. Astérix en Corse paraît en 1973, alors que les mouvements nationalistes et autonomistes corses, organisés depuis le milieu des années soixante se montrent de plus en plus actifs. Deux ans plus tard, les évènements d’Alméria marqueront le début d’une action indépendantiste violente. Les auteurs ne peuvent ignorer dans leur album que la résistance du village gaulois contre l’envahisseur romain va faire écho au nationalisme corse. Dans un tel contexte, il pouvait être délicat de se moquer, même gentiment, des corses, au risque de provoquer dans l’île une polémique ou un rejet. Goscinny n’abandonne pourtant pas ses traits d’humour à propos des stéréotypes couramment prêtés aux corses (orgueil, violence, indolence…) ou à leur société (haines claniques, statut subalterne des femmes, vendetta…). Il reste fidèle à sa démarche parodique qui consiste à exagérer les stéréotypes culturels, sociaux et nationaux et à les « projeter de façon anachronique […] dans un passé reconstruit  » (N. Rouvière) afin de les mettre à distance et de conduire le lecteur à s’en détacher [2]. Peut-être moins sûr qu’à son habitude d’être bien compris par le public corse, Goscinny prend la précaution dans un préambule de désarmer l’hostilité en rappelant la singularité corse tout en lui associant un autre cliché psychologique qui caractériserait sa population, la susceptibilité. On peut penser que ce dispositif a fonctionné, l’album n’ayant guère posé de vrais problèmes en Corse, ni à l’époque ni depuis [3],.

Toute la subtilité de l’album est de combiner une parodie de la spécificité de la culture et de la société corses avec une justification en sous-texte de la légitimité des corses à se libérer de l’occupant. Celui-ci est romain mais le lecteur contemporain comprend sans équivoque la référence contemporaine à l’État français plutôt réticent à une reconnaissance de la singularité corse et opposé à l’autonomie ou à l’indépendance de l’île. Le scénario construit ainsi une équivalence entre les corses et le village gaulois armoricain qui partage avec eux cette résistance à l’oppression, en plus d’autres caractéristiques. Les vieux assis sur un banc et critiquant les jeunes sont par exemple les mêmes en Corse et en Armorique. Cette équivalence se transforme par moments en rivalité directe. Suelburnus, le prêteur corrompu sévissant en Corse, a peur que César l’envoie en Gaule : « Il y a là-bas un village où ils sont pires que des corses … Et eux, ils n’ont que du poisson » . Et quand Ocatarinetabellatchichix assène à Obélix qui lui demande « C’est quoi la Corse? », « La Corse c’est le cauchemar des romains ! Tu as compris le gros? », Obélix lui répond « Je ne suis pas gros et je suis aussi le cauchemar des romains! ». Astérix et Obélix, invités à assister à une démonstration du courage des corses, finissent par lancer l’assaut tant les corses ont tendance à privilégier leurs affaires de clans au détriment du combat commun contre l’ennemi. Cette ressemblance entre la Corse et le village gaulois vient donc en partie contredire l’expression, même parodique, de la singularité corse qui justifie en partie la résistance.

La carte en frontispice de Astérix en Corse

La carte de la Corse

C’est très exactement cette ambivalence que construit graphiquement la carte de la Corse en frontispice de l’album. La Gaule y est remplacée par la Corse avec une sémiologie apparemment analogue. La ceinture de camps romains et l’enseigne fichée dans le sol sont bien présentes. Mais la loupe a disparu et avec elle le village gaulois au dessin non réaliste figurant la dimension fictionnelle. La Corse est donc identifiée doublement : au village gaulois cerné par les romains qui résiste à l’envahisseur d’une part et à la Gaule occupée par Rome d’autre part. Elle appartient symboliquement à la fiction (la parodie) du village tout en bénéficiant, par le réalisme topographique du dessin, d’un statut de territoire, équivalent à la Gaule (la France) dont elle prend la place dans l’iconographie. Cette double équivalence Corse = Village = Gaule traduit graphiquement le dispositif narratif complexe de l’album qui permet de se moquer sans méchanceté des travers supposés des corses tout en exprimant leur spécificité en tant que peuple, mais aussi de légitimer l’expression politique de cette singularité tout en la relativisant par le repérage d’une similarité avec le reste de la Gaule. Cette opération illustre l’universalisme fondamental de Goscinny. Au-delà de traits culturels spécifiques, transposés en stéréotypes dont on peut rire, les hommes sont tous les mêmes. Cette relation « parodique » à l’identité française – c’est le mot employé par Goscinny dans l’interview citée plus haut et que reprend N. Rivière dans le titre de son livre – constitue une des originalités et une des sources de l’efficacité comique d’Astérix, Comme le montre bien Rivière, « Astérix critique ainsi le chauvinisme, l’ethnocentrisme, et promeut des valeurs qui transcendent les réflexes identitaires : la défense des libertés individuelles et collectives face à l’oppression, et l’universalité de la communication humaine et de l’échange, par la pluralité des langues » (pp. 177-178).

L’actualité d’Astérix

On voit donc que les enjeux liés à la carte en frontispice ne sont pas anodins. Ceci étant, au-delà d’un prurit identitaire cherchant n’importe quel objet pour se déclarer, le caractère très confidentiel de la polémique sur le remplacement dans Astérix et la Transitalique de la carte emblématique par un banal tract promotionnel pour un rallye, peut être vu comme le signe de l’éloignement dans le temps de la bande dessinée, et de son embaumement patrimonial. Il est possible que la série soit devenue elle-même un stéréotype français, comme l’affirmait déjà Thierry Pech en 2008 dans sa critique du livre de Nicolas Rouvière. L’imagerie scolaire de la IIIe République était encore vivace pour Goscinny et Uderzo qui ont grandi dans les années 30. Les albums d’Astérix ont contribué à la prolonger pour les générations suivantes. La source est-elle en train de s’épuiser ? Peut-être pas, dès qu’on prend conscience de la continuité qui existe entre les thèmes de la série et les débats historiographiques sur cette période tels que les rappelle N. Rouvière. Par exemple, le fait étonnant que le village gaulois ne diffuse pas largement la potion afin de libérer toute la gaule s’explique bien sûr par les contraintes de répétition de la situation narrative dans une série. Mais, tout en le défiant, Astérix et Obélix donnent à plusieurs reprises un coup de main à Jules César. Rouvière voit dans cette accommodement avec l’envahisseur un prolongement du débat qui existe dès le XIXe siècle entre celtomanes et romanistes sur le caractère positif de l’occupation romaine pour les peuples celtes. Cette ambivalence s’explique aussi par le besoin de justifier à l’époque une autre occupation coloniale, à visée elle aussi civilisatrice, celle de la France en Afrique et en Asie. De ce point de vue, la BD pose des questions toujours vives. Une chose est sûre, la société française des années 60 et 70, celle qu’observe et critique Goscinny, mort en 1977, s’éloigne aussi. Les scénarios d’Uderzo n’ont pas su prolonger le travail parodique à la fois drôle et perspicace de son comparse, qui faisait de chaque album un point-de-vue comique, mais surtout original et pertinent, sur le monde contemporain. Après avoir commencé à retrouver une qualité narrative et humoristique qui s’était perdue en route, les nouveaux auteurs parviendront-ils à renouer avec ce travail parodique sur la société d’aujourd’hui? On ne peut que le souhaiter, même si le talent scénaristique de Goscinny était exceptionnel. Par ailleurs, comme le dit N. Rouvière, Astérix relève du genre de l’Utopie, qui suppose une permanence de l’organisation sociale imaginée. Cela explique la difficulté de faire évoluer la micro-société du village gaulois sans la transformer complètement. Il prend comme exemple la tentative d’Uderzo dans La Rose et le Glaive d’actualiser la série en y intégrant les revendications féministes, qui se retourne contre son projet, dès lors qu’il lui faut bien revenir au final à l’ordre originel très phallocratique du village, en ridiculisant les velléités d’émancipation féminine. Il n’est donc pas si aisé de modifier la matrice narrative mise en place par Goscinny pour la faire correspondre à la sensibilité contemporaine.

Source : L’Art d’Astérix. L’express-Hors série, oct. nov. déc. 2017.

L’autre carte manquante

A l’annonce de la publication de ce billet sur Twitter, V. Barrière me signalait sur Twitter l’existence d’une autre carte dans Astérix et la Transitalique, qui reprenait la plupart des attributs de la carte de la Gaule (l’aigle romaine, les camps), en la transportant dans la péninsule italienne, Cette carte se trouve sur le fil Twitter Asterixofficiel. Elle a été projetée lors de la conférence de presse du lancement d’Astérix et la Transitalique et reproduite dans le numéro spécial de l’Express consacré à Astérix. Pourquoi n’est-elle pas dans l’album ? V. Barrière émet l’hypothèse que les erreurs de la carte (par exemple la localisation du Picenum au sud de Rome) qu’il a signalés sur le compte, pourraient expliquer qu’elle n’ait pas été retenue. C’est possible, mais on notera que même si elle est supérieure à la carte du rallye, sa fonction narrative et symbolique reste assez faible.

Note : ce billet a été modifié et complété le 15/11/2017 en ajoutant la mention de l’autre carte de Astérix et la Transitalique signalée par V.Barrière sur Twitter.

English

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[1] Rouvière N., 2008, Astérix ou La parodie des identités, Paris, France, Flammarion, 337 p.
[2] Le risque à jouer sur les stéréotypes est de contribuer à les renforcer voire à les diffuser et donc à conforter les préjugés racistes, xénophobes ou sociaux. N. Rouvière montre bien comment le grand talent de Goscinny est de parvenir par le rire à conduire le lecteur à aller chercher sous la superficialité du cliché, même si des éléments plus satiriques et donc plus critiques sont parfois en jeu sur la dimension totalitaire des Goths ou le caractère immémorial de la structure familiale corse.
[3] Rouvière cite Stoll qui dans Astérix, l’Epopée burlesque de la France mentionne une dénonciation en 1976 par un autonomiste corse du racisme anti-corse de l’album. On ne trouve aucune trace sur le net d’une critique corse de Astérix en Corse.

Voir aussi cet autre billet de (e)space&fiction qui traite des cartes dans Astérix.

Reference/Référence

  • Work Title/Titre de l’oeuvre : La Transitalique
  • Author/Auteur :Didier Conrad (Dessinateur), Jean-Yves Ferri (Scénario)
  • Year/Année :2017
  • Field/Domaine : BD/Comics
  • Type :
  • Edition/Production : Hachette
  • Language/Langue : fr
  • Geographical location/localisation géographique : #Italie
  • Remarks/Notes:
    • Machinery/Dispositif : carte/ map
    • Location in work/localisation dans l’oeuœvre :
    • Geographical location/localisation géographique :#Italie
    • Remarks/Notes :
  • Work Title/Titre de l’oeuvre : Astérix en Corse
  • Author/Auteur : Robert Uderzo (dessinateur), René Goscinny (scénario)
  • Year/Année : 1973
  • Field/Domaine : BD/Comics
  • Type :
  • Edition/Production : Dargaud
  • Language/Langue : fr
  • Geographical location/localisation géographique :#Corse
  • Remarks/Notes:
    • Machinery/Dispositif :
    • Location in work/localisation dans l’oeuœvre :
    • Geographical location/localisation géographique : #Corse
    • Remarks/Notes :

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2 réflexions sur “La carte manquante d’Astérix / The Asterix Missing Map

  1. « et une partie de sa famille fut exterminée dans les camps français et nazis durant la deuxième guerre mondiale. » Vous les mettez où sur la carte ces camps français ?

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    • Vous avez raison, le raccourci est un peu rapide. D’après « Ils sont devenus français. Dans Le secret des archives » de Doan Bui et Isabelle Monnin chez Jean-Claude-Lattès (2010) cité dans la page Wikipedia à propos de Goscinny » « trois de ses oncles maternels, arrêtés pour avoir imprimé des tracts anti-allemands, meurent en déportation dans les camps d’Auschwitz et de Pithiviers ». Pithivier n’étant pas un camp d’extermination mais « seulement » l’antichambre de ceux-ci, j’ai donc corrigé la phrase: « et une partie de sa famille mourut en déportation dans les camps français et nazis durant la deuxième guerre mondiale ».

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